From Cannes with love part 2

Publié le par Christophe Goffette

Jeudi 18 avril 2006, 22 h 22

Terre, terriens, bouse, bouseux…

Finalement, c’est thématique, on passe de “Da Vinci Crotte” à la bouse de vache ! Dans le très secoueur de cocotier “Fast Food Nation” de Richard Linklater, vu à 17 heures aujourd’hui jeudi un as du marketing (Greg Kinnear) part enquêter dans une usine abattoir à la frontière musicale, car les derniers tests effectués sur les très populaires hamburgers Big One de chez Mickey’s (sic !) laissent apparaître un taux anormal de… merde, dans la viande ! À cela s’ajoute, en parallèle, l’histoire de ces mexicains qui passent la frontière pour aller travailler chez l’oncle sam, notamment dans cette fameuse usine. Le film est caustique, aussi drôle que grinçant, et tape vraiment sur la société de consommation en générale, le maître étalon US en particulier. À noter les participations de Bruce Willis (dans un rôle d’enfoiré de première au pragmatisme plus qu’agaçant) et de Patricia Arquette, Kris Kristofferson, Ethan Hawkes ou encore Avril Lavigne !. Drôle de casting pour un drôle de film…

Un peu plus tôt, j’ai loupé la première projo de “ Taxidermia ”, un film hongrois visiblement bien barré (dixit Alex Masson toujours en pole position pour aller visionner les pires chtarberies) où notamment on peut voir un type s’auto-empailler et un autre se masturber dans sa baignoire, avec des flammes sortant par le bout de son service trois pièces en érection ! Malheureusement, je louperais la seconde projection demain, pour cause d’interviews multiples (notamment Vincenzo Natali et Alexander Payne)…

Toujours plus tôt (ouais, je vous le fait à l’envers aujourd’hui), je me suis payé l’amusant “ Ici Najac, à vous la terre ”, ode à l’anti-mondialisation, un film réalisé par un pote de Jeando Bernard (oui, notre Jeando Bernard !), par ailleurs résidant dans la région. Jeando a réalisé un entretien du réalisateur une semaine avant le festival, entretien que nous allons publier dans notre dossier Cannes, forcément. Et ce matin, le Loach, très bon, très loachien, en plein cœur de la révolution irlandaise des années 20, même que je vous en dirais bien plus si je n’avais pas rencard dans un quart d’heure à dix bornes d’ici…

Hop, la suite… à suivre !

Publié dans Spécial Cannes

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